Les jours se jouent de møi
Je me regarde
Sur ce téléphone moderne
Miroir égoïste
Øù la société selfie…
L’image,
Laisse paraître la grisaille
Oui des crins blancs sans croc
Tout juste l’ambition d’un filtre
Illusion de l’expérience
Mais surtout marqueurs de l’érosion
Du temps qui me ronge.
Hobo de l’air moderne
Loin de moi l’ambition
De l’ego de Pairs
Assoiffés de reconnaissance…
Triste, je m’envole hors de ce cloud
Affreuse nébuleuse…
Dépression humaniste
Ensevelie sous le
Tyran capital,
Accélère encore la …Chuttt!
Je me relève,
Évite les obstacles
J’abhorre ce masque
Un déguisement hideux
Sous lequel
Je pleure mes rêves.
Loin des regards
Sur cette toile
Se dépeint mon idéal
Écrasé sous l’air du temps…
Mes cheveux couleur d’argent!