Je te regarde en silence. Le voile du lit se courbe sous tes formes. Au pied de tes yeux clos, un sourire béat, lèvres « fruiteuses », découvre deux incisives, poinçons de ma peau… J’entrevois le souvenir de cette nuit, l’instant mordant, øù mon corps glisse sous tes crocs, première morsure, dévore luxure…amour, blessure.
S’offrir de bout en bout, humer ta chair, sentir le frisson, la légèreté, ondule funambule… sur le fil tendu.
Libérée de l’anneau, s’évade, jusqu’à la chutttt! Petite mort lente…l’amour crie. Le nectar coule le long du corps, en pente douce lentement sur ta peau ruisselle la jouissance …
Reprends ton souffle, rêve..mon indolente et insouciante amante, repose-moi! Oui dors, avant de réveiller le désir dans la morsure de l’aube…