Je t’écris pour te garder dans une cage dorée où mes mots sont les barreaux de ton amour volage. Des gazouillis aux pépiements rien n’est innocent, je te cantonne aux babillages. Je sème les mots en graines dont tu te nourris innocemment. Même les chants sont des perchoirs aux liens invisibles pour te laisser prisonnière de refrains entêtants. Tes rêves d’ailleurs sont éteins, je suis le geôlier de ta pensée…j’ai apprivoisé ta liberté. Tu ne sais plus vraiment aimer mais tu restes à mes côtés. La cage est ouverte mais tu ne sais pas voler…Petit oiseau attention aux mots du poète, Il faut t’en libérer pour enfin t’envoler…